Considérons un profil d'aile (cf FIG. 1)
d'épaisseur
et de corde
telle que :
En soumettant, respectivement à ces 2 profils, un
vent (air) de vitesse respective et
,
chacun des 2 profils subit une force
et
qui
possèdent chacunes des composantes de
trainée (
et
) et de
portance (
et
) ; De plus
chacune des forces
et
s'applique en un point bien précis (de chaque
profil).
Osborne Reynolds (1883) a remarqué que si
les vitesses de vent sont dans le rapport :
Profil 2 | Profil 1 | |
vitesse | ![]() ![]() |
![]() ![]() |
Portance par unité d'envergure * | ![]() ![]() |
![]() ![]() |
Trainée par unité d'envergure * | ![]() ![]() |
![]() ![]() |
Osborne Reynolds en conclue que lorsque l'on a
réalisé des
expériences [ou calcul par ordinateur]
sur ce profil pour différentes vitesses, il n'est
pas utile de refaire ces expériences sur le
même profil coté
différemment ...ce qui va faciliter le travail
expérimental [et
minimiser le nombre de calculs par ordinateur].
Une fois que l'on connait les résultats
à une vitesse donnée sur ce
profil pour une corde donnée, on peut en
déduire les résultats
à une autre vitesse _ mais pas n'importe laquelle
_ pour une autre corde.
Osborne Reynolds a définit un nombre qu'il a
appelé nombre
de Reynolds qui
permet de
préciser un trinôme de
valeurs : la corde
,
la vitesse
et également la viscosité
cinématique du fluide
[Osborne
Reynolds a remarqué en faisant des expériences
avec
différents fluides (eau, air, huiles, ...) que la
viscosité du fluide
est aussi important que la corde et la vitesse] :
En examinant la relation
,
on remarque que la comparaison
précédentes des 2 profils
(dans le même fluide) est
réalisée au
même nombre de Reynolds :